" Je jure par Dieu tout puissant, de remplir les actes de la profession d'avocat en toute probité et en tout honneur, de garder le secret professionnel, de respecter les lois et de ne jamais manquer de respect et aux tribunaux et aux autorités publiques."

samedi 15 mars 2008

Le juge Bruguière défend son enquête


né le 29 mai 1943 à Tours, est un juge français spécialisé dans la lutte anti-terrorisme. Il est premier vice-président de la section d'instruction "lutte anti-terroriste" du tribunal de grande instance de Paris.

Descendant d'une lignée de magistrats (sur onze générations), il est étudiant à l'Institut d'études politiques de Paris et participe à Mai 68. Il entre ensuite à l'École nationale de la magistrature. Nommé à Évreux (Eure), il se fait remarquer dans une affaire de cartes grises illégales en mettant en cause le directeur départemental de la police. Nommé à Paris en 1976, il s'attaque au proxénétisme (en particulier le réseau de Madame Claude). Il est pour la première fois l'objet d'une protection policière.

Le 9 août 1982, une fusillade éclate rue des Rosiers à Paris et il commence la lutte anti-terrorisme, développant ses réseaux. Il cible en particulier Action directe. En 1986, la Division nationale anti-terroriste (DNAT) du parquet de Paris est créée. Un an plus tard, un piège à la grenade est posé devant son appartement. Il multiplie depuis les instructions d'affaires de terrorisme.

En mars 2007 il apporte son soutien à Nicolas Sarkozy, et décide de se présenter aux législatives sous l'étiquette UMP[1]. Il sera néanmoins battu, n'obtenant que 47,71% des voix contre 52,29% à son adversaire socialiste. Sa défaite est attribuée par les observateurs à la candidature de Philippe Brett et Pierre Girard-Hautbout et la plainte au Conseil d'Etat déposée par ceux-ci contre l'illégalité de sa candidature a contraint le CSM à obtenir sa démission de la magistrature en juin 2007

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